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Sur cette page, vous trouverez des informations diverses (méthodes d'éducation, actualités, approche du monde animal et canin en particulier), ce ne sont pas toujours des idées ou des pratiques que nous approuvons à 100%, mais ce qui est intéressant, c'est justement de prendre un maximum d'informations sur le sujet afin d'avoir une vue d'ensemble, pouvoir ouvrir un débat ensuite, et surtout adapter les meilleures "pratiques" avec nos compagnons. Bonne lecture.

A l'heure actuelle, la majorité des professionnels travaille sur une méthode basée sur la hiérarchie, la meute, où le chien devrait être le dernier de la meute, le "soumis". De même pour les groupes canins qui seraient régis comme des meutes avec un couple dominant, etc...

Aussi, la croyance populaire veut que ce soit l'humain qui ait apprivoisé le loup ! Pourtant, beaucoup de choses montrent que cela est impossible !

Pour commencer, même si depuis plusieurs décénies les parcs de loups essaient de socialiser les louvetaux à leur présence, il s'avère que depuis plusieurs dizaines de générations, les nouveaux louvetaux ne sont pas plus "domestiqués" que les loups d'il y a 30 ans !

De plus, les premiers chiens seraient arrivés il y a environ 15 000 ans, à cette époque vivre était difficile autant pour les hommes que pour les loups. (voir le livre de Jacinthe Bouchard : "Devenez le meilleur ami de votre chien")

- Pourquoi l'homme aurait-il décidé de nourrir des loups pour en faire un élevage alors que se nourrir lui-même devait être déjà un sacré casse-tête ?

- Quel aurait-été le but ?

- Comment l'homme aurait-il fait pour maintenir captif des loups adultes (devenu dangereux envers l'humain) sachant qu'actuellement les zoos et autres parcs sont obligés de construire des clôtures ultra résistantes de 2m de haut avec d'énormes bas-volets inclinés vers l'intérieur, ainsi qu'un mur de béton en fondation d'environ 1m de profondeur, Où les soigneurs rentrent toujours à plusieurs, et ne doivent jamais être en position de faiblesse sinon les loups les prendraient pour des proies, comment les hommes auraient-ils pu s'occuper de leurs loups en étant malade ? En les gardant près des enfants qui auraient été obligatoirement perçus comme des proies ?

Pour apprivoiser un loup, il aurait fallu aller le chercher alors qu'il n'était âgé que de quelques jours. En effet, la période d'imprégnation et socialisation ne dure que 19 jours chez le loup, contrairement à 12 semaines chez le chien.

- Comment les hommes auraient-ils réussi à suptiliser des louvetaux à un groupes d'adultes qui donneraient leurs vies pour sauver les petits ?

- Les petits n'ayant que quelques jours, comment auraient-ils été nourris ? Au lait humain ? Encore aurait-il fallu que des femmes allaitantes aient assez de lait pour nourrir leur enfant en même temps qu'un louvetau, et surtout, il aurait fallu que le lait soit le même que celui de la louve pour que les louvetaux se développent convenablement !

Ce qu'on peut noter, c'est que les premiers campements sédentaires humains sont apparus en même temps que les chiens.

Nous pouvons donc arriver à une conclusion plus simple : la domestication se serait faite d'elle-même, certains loups (ancêtre du loup actuel) auraient trouvé un grand profit à suivre les campements humains, les restes et les dejections humaines étant un garde manger facile d'accès ! (Plus besoin de chasser pour se nourrir, plus de risque de mourir de faim, plus de risque de se faire blesser ou de se faire tuer à la chasse !).

De générations en générations, les chiens auraient eut de moins en moins peur de l'humain, et puis... Tout le monde connaît la suite, l'humain aurait tiré lui aussi profit de la présence des chiens autours des campements (alerte à l'arrivée d'étrangers ou d'animaux sauvages, recyclage de déjections et des restes).

Le cerveau du loup est bien plus gros (proportionnellement) que celui du chien, car sa vie l'oblige à être plus intelligent. Il faut savoir chasser, savoir "finter", en gros, il faut savoir survivre !

Le chien n'a pas besoin de savoir survivre, l'humain lui fournit tout ce dont il a besoin.

Durant des milliers de générations les chiens ont donc évolué comme des charognards. Y a t-il besoin d'une organisation hiérarchique pour aller attaquer des reste de table ? Y a t-il besoin de former des meutes pour attaquer les déjections humaines ?

Bien sûr que non, il est simple de le comprendre !

CONCLUSION :

  1. Le chien ne descend pas du loup gris, mais ils ont un même ancêtre commun (l'ADN le prouve) !
  2. Ce n'est pas l'homme qui a domestiqué le chien, mais le chien qui s'est domestiqué à l'homme !
  3. Le chien est un animal social (capable de communiquer avec ses semblables) mais n'est pas un animal de meute, c'est un charognard solitaire opportuniste qui se réunit uniquement en période de reproduction (Les études faites sur les chiens semi-sauvages le confirment !) 

 

LE CHIEN EST UN ANIMAL DE MEUTE = FAUX
 
Dire que le chien est un animal de meute, revient au fait qu'on le pense descendant du loup.
Mais le chien ne descend pas du loup, il est un hybride entre plusieurs espèces !
Ce que les scientifiques ont nommés "meutes" sont en réalité des groupes familiaux, composés des parents, et de leurs petits (sur plusieurs générations parfois).
Lorsqu'un groupe de loup est formé, les étrangers ne sont pas acceptés.
Vivre en groupe n'est pas un comportement génétiquement programmé, les loups doivent apprendre à vivre ensemble. Et cela se fait durant leur période de socialisation. Si durant celle-ci ils vivent en groupe, adultes ils sauront vivre en groupe, et si ce n'est pas le cas, ils finiront loup solitaire, comme 70% des loups vivant à l'état sauvage.
 
Pour ce qui est de nos chiens.
Les études menées sur les chiens "sauvages" vivant dans les décharges humaines montrent que :
- Plus de la moitié des chiens vivent seuls,
- 26% ont un "ami" avec qui ils vivent quelques temps,
- 16% vivent en petits groupes de 3, où les membres vont et viennent avec le temps,
- Moins de 2% vivent en grands groupes.
Ces groupes ne sont pas des familles, ils ne sont pas stables, chacun va et vient comme il le souhaite.
Un groupe de chiens est en fait une accumulation temporaire d'amis et de connaissances.
Si les loups vivent en groupe, c'est parce qu'ils en ont le besoin pour survivre dans certaines contrées. Chasser en groupe lorsque les proies sont très grandes et peu nombreuses est un avantage, aussi pour se défendre contre les autres carnivores, etc...
Le chien vit tout autrement, en vivant dans les décharges, il n'a pas besoin d'aide pour trouver sa nourriture et il n'a pas de prédateurs. Les plus grandes causes de décès chez le chien sont, les voitures, les empoisonnements, et toutes autres façons que l'humain a de tuer un chien (fusil, etc...).
Le chien est en réalité une espèce semi-solitaire.





LE CHIEN VIT DANS UN SYSTEME HIERARCHIQUE = FAUX
 
Les loups eux-mêmes ne vivent pas dans un système hiérarchique, alors pourquoi avoir renvoyé ce mythe vers les chiens également ?
Pour vivre dans un système hiérarchique, il faut être capable dans son esprit de schématiser la place de chacun, de se représenter une carte avec chaque être à son propre rang. Avoir conscience de soi pour se comparer aux autres, etc...
Le loup et le chien n'ont pas un cerveau assez développé pour se représenter et penser à tout cela.
(Dr L. David Mech)
 
Ce mythe vient en réalité du passé, lorsque les humains ont commencé à faire de l'anthropomorphisme avec les animaux de toutes sortes, on leur a alors attribué une conscience du monde, qu'en réalité ils n'ont pas. Ce mythe est une projection de l'homme.
 
Cette "théorie de la dominance" fut introduite dans la science par les NAZIS, oui vous avez bien lu, les NAZIS !
Les études sur la psychologie animale ont débutées durant l'occupation de l'Allemagne par Hitler. Cela a commencé le 10 janvier 1936, lorsque la "société allemande de la psychologie animale" fut créée, avec comme sponsor, le gouvernement Nazi.
Konrad Lorenz a écrit beaucoup d'articles pour cette société, le journal était nommé : "Zeitschrift für Tierpsychologie". Cet homme n'avait pas de problème avec le Nazisme, au contraire... Il a toujours cru en la race supérieure et inférieure, en la stricte société très hiérarchisée, avec un chef absolu à qui on doit l'obéissance, et le respect de ses règles. Konrad a projeté sa société idéale dans le monde animal qu'il illustrera par le Nazi "Cult of the Wolf".
Le "Cult of The Wolf" a joué un très grand rôle dans l'idéologie Nazi. Le loup fut pris pour exemple. Les Nazis ont donc essayé de réorganiser la société humaine sur ce culte.
Pour eux, le loup est noble, sauvage, dur, impitoyable, il a donc les plus belles caractéristiques ! Il vit dans un groupe fermé et d'élites qu'il est capable de protéger jusqu'à la mort. Leurs groupes sont organisés, les règles sont strictes et seul le mâle Alpha a le droit de tout.
Hitler était considéré comme le Führer : Le leader Alpha.
Par la suite, Konrad a écrit des livres sur les chiens, en prenant exemple sur ce qu'il disait des loups.
Schenkel : un spécialiste des loups à cette époque, a protesté contre cette vision du loup "dominant" ou "soumis" qui était selon lui un tissu de mensonges. Malheureusement Lonrez a continué sur sa lancé et n'a jamais démenti, ni même changé d'avis, alors qu'il était le seul à penser comme cela.
Après la guerre, il n'a jamais quitté sa position sur le parti Nazi, et en 1973, il reçu le prix Nobel sur les études de psychologie animale. Ce prix le fit connaître dans le monde entier, voilà comment son idéologie fit le tour du monde et comment s'est répandu cette croyance du chien "hiérarchisé".
Lorsqu'il mourra en 1989 toutes ses théories furent abandonnées car classées "invalides". Pourtant, cette croyance de la dominance chez les loups et les chiens, est malheureusement toujours présente...
 
Mais alors, nous arrivons à la question :
Si les chiens n'organisent pas leurs groupes via la dominance, comment le font-ils ?
 
En réalité les chiens vivent dans le respect de chacun.
Ce respect est basé sur certaines règles.
Ces règles limitent certains mouvements et comportements.
Le but est que chacun ait tout ce dont il a besoin pour survivre, donc de trouver un équilibre.
 
Il y a plus d'un seul équilibre à trouver, tant au niveau individuel, qu'au niveau du groupe tout entier.
 
Chaque chien préfère une chose différente, certains préfèrent la nourriture, d'autres le meilleur endroit pour dormir, etc... Alors, si entre ces deux "sortes" de chiens, un morceau de viande est placé, c'est celui qui préfère la nourriture qui l'aura, par contre, celui-ci ne pourra jamais voler la place de repos à l'autre chien ! Preuve que ce n'est pas toujours le même chien qui choisit tout ce qui se passe dans un groupe.
 
Chaque groupe doit être stable, paisible, et sur un territoire assez grand et avec tout ce qu'il faut pour tout le monde. Et ce n'est pas avec une seule unité centrale d'autorité que l'on arrive à cela, mais quand chacun respecte les règles internationales canines et que les choses se font sur les préférences de chacun.
 
Exemple :
Aron joue avec un bâton.
Théo arrive.
Aron grogne !
Théo comprend : "Ok, son bâton est très important pour lui, il veut donc que je garde une distance avec celui-ci" et stoppe son action.
Aron comprend : "Il a bien compris mon signal, lui aussi veut que nous restions en bonnes relations, alors il me laisse jouer avec mon bâton".
Théo lui fait alors un appel au jeu "poursuit moi !"
Aron abandonne son bâton et va jouer à la course poursuite avec Théo.
Durant le jeu, Aron heurte Théo trop brusquement.
Théo grogne pour lui faire comprendre qu'il n'aime pas ce genre de contact.
Aron met sa queue entre les pattes et ses oreilles en arrière, recule un peu, il dit à Théo "Ok, j'ai bien compris, je ne voulais pas faire mal..."
 
Ces chiens ne sont pas une fois dominant, une fois soumis, ils échangent seulement des informations à propos de leurs limites respectives afin quelles deviennent et restent prévisibles pour chacun.
Savoir ce que les autres aiment et détestent permet de maintenir un équilibre entre tous.
Les chiens jouent joyeusement et partagent l'espace en prenant en compte les préférences et les limites de chacun, chacun passe à côté de l'autre en faisant attention à ne pas rompre la zone personnelle dont l'autre a besoin, etc....
 
Voici les 3 règles de base canines :
1 - Tu ne dois pas utiliser l'agression dans tes interactions sociales, tu te limites à signaler et prévenir sans jamais blesser autrui !
(C'est la règle de base, un chien très bien dans sa tête sera réellement traumatisé si un autre chien ne respecte pas cette règle et l'attaque pour de vrai.)
2 - Tu respectes l'espace de vie de chacun et tu n'y entres pas sans autorisation ! (Lorsque cette règle n'est pas respectée, on peut entendre des grognements voir même assister à un rituel de "fausse bagarre", jusqu'à ce que l'irrespectueux sorte en dehors de la "zone".)
3 - Tu respectes les préférences de chacun une fois que tu les connais !
(Cette règle permet de rester en bonnes relations, et en paix sociale.)
 
LE LANGAGE CORPOREL DU CHIEN N'EST QUE DOMINANCE ET SOUMISSION
= FAUX
 
Le chien n'est pas intéressé par la compétition.
Tout ce qu'il fait est en rapport avec ce qu'il a appris, les expériences personnelles.
Donc rien dans le comportement canin n'est dominance ou soumission.
Selon les expériences du chien, il sera plus ou moins sûr de lui dans certaines situations, ainsi le chien qui aura été agressé petit par une chienne, aura du mal à aller vers les autres chiennes, et aura une mine que certains appelleraient "soumise". Hors par sa posture basse, oreilles en arrière, queue entre les pattes, léchage des babines, il exprime juste le fait qu'il ne veux surtout pas être mordu, donc qu'il ne cherche pas le conflit, il est tout simplement anxieux. Par contre avec les mâles, il pourra être sûr de lui et aller au contact très rapidement avec une posture "fière", puis finir par faire des appels au jeu.
Les chiens a qui certains mettent l'étiquette "soumis" car se laissent faire par tous les autres chiens, qui ont toujours une posture basse, etc... Et les chiens a qui certains mettent l'étiquette "dominant" car agressent les autres chiens sans raison apparente, volent les ressources des autres en allant jusqu'à l'affrontement... Sont en réalité anxieux et mal socialisés.
Pour ces 2 cas, une thérapie de groupe avec d'autres chiens bien équilibrés et donc correctement socialisés résout bien ces problèmes. Ces 2 comportements ne sont pas normaux, et ne sont pas excusables sous les termes "dominant" et "soumis" comme beaucoup de professionnels peuvent l'affirmer ! Dire qu'ils sont dominants ou soumis est une projection totalement humaine, et ne peut s'appliquer aux chiens.
 
LE CHIEN QUI PREND ET GARDE LE PLUS DE RESSOURCE EST UN CHIEN DOMINANT = FAUX.
 
Pour un chien la nourriture est une ressource, son lieu de repos est une ressource, l'eau est une ressource, l'attention d'un humain est une ressource, etc... Même les "amis" chiens sont une ressource.
 
Et l'harmonie à garder avec les autres chiens est une ressource des plus intéressantes pour lui. Les chiens vivent donc dans le compromis pour éviter de dégrader leurs relations sociales.
 
Si un chien a été privé de nourriture durant une certaine période, cette ressource va devenir extrêmement importante à ses yeux. Les autres chiens du groupe, pour éviter d'entrer en conflit avec ce dernier, seront plus indulgents si celui-ci venait à leur voler de la nourriture. Si dans ce même groupe, l'un d'entre eux a manqué d'eau, il se reproduira la même chose avec celui-ci. Donc celui qui préfère la nourriture l'aura en premier, et celui qui préfère l'eau l'aura en premier. Il n'y a pas d'ordre de passage fixe, tout dépend des choix et des expériences personnelles de chacun, mais aussi des circonstances.
 
C'est le respect des limites de chacun, de la zone personnelle, qui sera plus ou moins grande, et qui nécessitera plus ou moins de ressources.
 
Comme vu plus haut, le chien ne vit pas dans une hiérarchie, et il n'est pas intéressé par la compétition avec l'humain, ni les autres chiens, car garder de bonnes relations sociales avec tous est la ressource la plus importante à ses yeux !
Le chien est un animal pacifiste qui évitera les conflits au maximum.
 
Mais l'envie et l'habilité à rechercher un équilibre social de paix  n'est pas une qualité innée ! C'est une chose qui s'apprend. Tous les chiots naissent égoïstes et impulsifs. Ensuite ils apprennent par expériences. Ces expériences vont lui apprendre qu'être égoïste entraine un conflit, et qu'un conflit est très désagréable pour lui. Il va soit perdre ce qu'il voulait, soit vivre quelque chose de douloureux ou alors de très effrayant. Il va apprendre que ce comportement lui fait perdre ses relations sociales, les autres vont l'éviter. Il va perdre le plaisir de leur compagnie : dormir avec les autres au chaud, jouer, etc...
Lorsqu'il devient "ado" ses hormones le rendent encore plus impulsif. C'est à ce moment là que les adultes vont jouer un rôle de régulateur dans ses comportements. Lorsqu'il aura des comportements inadaptés, ils vont le chasser, lui faire comprendre ce qui n'est pas acceptable. Chose qui le placera dans des situations stressantes pour lui. L'ado va donc comprendre que trouver des compromis est la meilleure chose à faire, plutôt que de chercher le conflit. Dès ce moment là, il sera prêt à vivre dans un groupe social canin car il aura atteint la maturité psychologique.
Le problème est que beaucoup de chiens n'ont pas assez d'expériences, du genre :
- Les chiots enlevés de leur mère à 8 semaines, et élevés à l'écart des autres chiens ;
- Les gens qui ont peur que leurs chiots/chiens rencontrent d'autres chiens.
Vous pouvez être sûr que ce genre de chiens ne laissera jamais un chien leur prendre quelque chose, et qu'ils iront sûrement même jusqu'à l'agression réelle pour "garder" leurs ressources.
Il ne faut pas protéger le chiot qui se fait grogner ou corriger par un adulte lorsque son comportement n'est pas adapté. Car sinon, il n'apprendra pas les choses qu'il pourrait lui arriver s'il ne contrôle pas ses impulsions. Une fois adulte, il pensera qu'il peut faire tout ce qu'il veut et prendre tout ce qu'il veut même si s'est dans la zone personnelle d'un autre chien. Il entrera alors très souvent en conflit de possession.
"Mon dieu, que ce chien est gourmand" dira le maître quand, encore une fois, il reprendra le nonosse de koko l'ayant volé à plusieurs reprises à son propre chien kiki, pour le rendre à celui-ci. Koko n'est pas gourmand, il est juste impulsif et n'a jamais appris les règles de base canines.
 
Si vous reconnaissez votre chien dans ce comportement, c'est qu'il y a un problème quelque part. Soit personne n'a jamais enseigné à votre chien à rechercher des compromis et un équilibre, soit quelqu'un lui a appris qu'il n'est pas possible de trouver des compromis et un équilibre. Un chien, même le votre, n'est pas un compétiteur, ni avec vous, ni avec les autres animaux, à moins qu'un humain lui ai appris à l'être ...
 
LE CHIEN DOIT PASSER LES PORTES EN DERNIER = FAUX
 
Cette idée vient elle aussi du mythe de la hiérarchie chez le chien, et du leader Alpha. Après plusieurs années d'études sur un même groupe canin, on s'est aperçu que ce n'était jamais le même chien qui passait les portes en premier ! Et que beaucoup de facteurs entraient en compte :
- Qui est le plus près de la porte au moment où elle s'ouvre,
- Qui est le plus anxieux à passer la porte (que se soit dû à une diarrhée, à l'odeur d'une femelle en chaleurs, ou toute autre bonne raison pour un chien de passer la porte en premier),
- Qui est le plus affamé en rentrant d'une longue balade,
- Qui est le moins fatigué en rentrant d'une longue balade,
- Qui est le plus jeune et donc, le moins apte à contrôler son excitation,
Cela n'a donc aucune signification particulière pour votre chien de passer ou non la porte en premier. Par contre, pour sa sécurité il peut être utile de lui apprendre à passer les portes après vous, si vous habitez le long d'une route nationale par exemple ...

LE CHIEN DOIT MANGER APRES LE DOMINANT = FAUX
 
Encore une fois ce mythe nous rapproche des histoires de hiérarchie et dominance.
On vous dira donc que vous devez manger avant votre chien pour qu'il sache que c'est vous le dominant. Pourtant quand un groupe de loups ou de chiens trouvent une quantité de nourriture suffisante pour tout le monde, et bien, tout le monde mange en même temps ! Il y a des tensions certes, mais là encore cela n'est pas une histoire de hiérarchie, mais de zones personnelles. Les chiens ou loups, étant tellement proches les uns des autres, que toutes les zones personnelles se chevauchent, ce qui créés de petites disputes. Votre chien pense donc que manger tous ensemble est quelque chose de tout à fait normal, si tout le monde respecte la zone personnelle de l'autre.
Si vous décidez de manger toujours avant votre chien, cela n'a aucune signification pour lui, mais il pourra s'en accommoder, cela deviendra une habitude et non un rituel de hiérarchisation.
 
LE CHIEN QUI MONTE SUR LE LIT OU LE CANAPE PUIS GROGNE ESSAYE DE DEVENIR LE DOMINANT = FAUX
 
Beaucoup de "professionnels" vous diront qu'il faut interdire lit et canapé à votre chien. Ceux-ci vous diront même que le jour où vous trouverez votre chien sur le lit ou le canapé, c'est que celui-ci aura décidé de dominer toute la maison. Cette idée complètement stupide cause une grande anxiété chez certaines personnes, et un calvaire pour certains chiens.
En observant un groupe de chiens, on voit qu'aucun n'a de place vraiment définie pour dormir, les préférences changent suivant les conditions météorologiques, l'anxiété que peut créer le lieu, etc ... Lorsqu'il fait très chaud, le chien va choisir un lieu où la température est plus basse (sous une voiture, dans le garage, à l'ombre d'un arbre, près de la rivière), lorsqu'il fait froid se sera le contraire, puis si le lieu est anxiogène, le chien va chercher un endroit pour se sentir en sécurité, se cacher (des étrangers viennent à la maison, le chien anxieux va se cacher sous la table, etc ...). L'étude d'un groupe de chiens a démontré que n'importe quelle place peut être prise par n'importe qui. Donc si un chien s'en va de sa couche un autre pourra la lui voler, c'est une des règles canines. Si votre chien monte sur votre lit ou votre canapé, c'est pour avoir votre odeur rassurante et le plaisir de votre compagnie, d'avoir un endroit pour dormir chaud et confortable. Cela ne veut pas dire qu'il a décidé ce jour même de faire une révolution contre vous, il n'a aucune intention méchante ou dangereuse.
 
Le chien qui grogne lorsqu'il est sur le lit ou le canapé :
N'oublions pas les 3 règles canines de cette situation
- Tout le monde a le droit d'occuper n'importe quelle place de repos, qu'importe la hauteur du lieu,
- Tu n'entres pas dans la zone personnelle de quelqu'un d'autre sans la permission,
- Si tu t'en vas de ta place, te la prendra qui voudra.
 
Nous les humains avons des règles différente, nous aimons notre place, nous n'hésitons pas à demander à quelqu'un de bouger s'il est sur notre place du canapé, ou aux enfants de partir s'ils sont sur notre lit. Nous sommes très possessifs !
 
Les chiens n'ont pas ces notions, ce qu'ils savent, c'est que, quand vous n'êtes pas dans votre lit, la place est libre pour quelqu'un d'autre. De plus cet endroit à un énorme avantage pour votre chien, il est très imprégné de votre odeur.
 
Si lorsque vous arrivez dans votre chambre vous lui demandez de descendre, et qu'il grogne, cela signifie seulement qu'il ne comprend pas votre comportement et qu'il trouve cela anormal que vous ne suiviez pas la politesse canine et les interactions pacifistes. Il vous demande juste de ne pas le déranger dans sa zone personnelle.
 
Ce comportement peut être plus intense avec les chiens ayant été dressés par les méthodes fortes et contraignantes (colliers étrangleurs chaînette, à pointes, électriques, etc ...). Car ces chiens ont appris que lorsqu'un humain entre dans la zone personnelle c'est, dans la majorité des cas, pour leur faire du mal. Ces chiens sont alors anxieux à l'arrivée de leurs humains, et peuvent se montrer carrément agressifs.
 
Dans le cas d'un chien qui grogne, il faut essayer de comprendre pourquoi et consulter un bon professionnel qui ne vous parlera pas de dominance.
 
LE CHIEN QUI "MONTE" LES AUTRES CHIENS OU LES HUMAINS EST UN DOMINANT = FAUX
 
Mâles ou femelles, les deux sexes le font.
Les chiens n'ont aucune gêne avec le sexe, contrairement à nous les humains.
 
Il y a 4 cas de figures à ce comportement (pour des chiens correctement socialisés et donc équilibrés) :
- La chienne en chaleurs : Elle est réellement excitée,
- La "monte" redirigée : le chien ne sait pas ce qu'il doit faire par rapport à ce qu'il ressent, il fait donc ce comportement pour gagner du temps, le temps de réfléchir à quoi faire. C'est exactement pareil que le chien qui s'obstine à garder le nez dans l'herbe comme s'il sentait une superbe odeur, alors qu'en réalité il veut juste échapper à son maître en colère qui le rappel depuis 5 minutes ...
- Le chien adulte qui "monte" l'adolescent : A l'adolescence le corps du chien a une concentration d'hormones mâle et femelle anormale, voilà pourquoi mâle et femelle peuvent le "monter". Ils ne le dominent pas, mais sont confus par son odeur qui leur donne des envies ...
- Le chien adolescent qui "monte" les autres chiens, les objets, les jambes : Comme dit plus haut, le corps de l'adolescent est dans le chaos au niveau des hormones, et le chien est perdu entre toutes ses nouvelles sensations et envies. Ce comportement doit s'estomper vers l'âge d'un an et demi.
- Le chien castré qui se fait "monter" : Les chiens mâles castrés ont plus d'hormones femelles que mâles dans leurs corps. Il est donc normal que les autres mâles, eux non castrés, aient envie de copuler avec ces chiens qui ne sentent ni plus ni moins que la femelle. Si le mâle non castré commence à trop s'exciter et ne respecte plus le chien castré, il vaut mieux intervenir car la situation peut dégénérer, le mâle non castré pénétrant avec insistance la zone personnelle du mâle castré.
 
En clair, ce comportement est une réaction innocente soit sexuelle, soit joyeuse, soit confuse qui n'a rien à voir avec une histoire de pouvoirs.
 
LE CHIEN QUI POSE SES PATTES ANTERIEURS SUR LE DOS DES AUTRES CHIENS OU DES HUMAINS EST UN DOMINANT = FAUX
 
La différence avec le comportement vu dans le chapitre précédant, est que le chien ne fait pas de va et vient avec sa région pelvienne. Il peut être monté de derrière ou sur le côté de l'autre chien, sur son dos ou ses épaules.
 
Lorsque ce comportement est fait de chien à chien il signifie :
- Une invitation pour jouer : Le chien est tout excité à l'idée de jouer, il saute sur l'autre d'un air joyeux, lui pose les pattes dessus, fait des appels au jeu, etc ...
- Une réaction par rapport à une odeur anormale : Certains adultes tolèrent le comportement du chien adolescent qui est confus, incompréhensible, incohérent, provocateur et ils ne le réprimandent que très rarement. Mais d'autres ne tolèrent pas vraiment ... L'adulte va donc se poser sur le dos de l'ado, mettre ses crocs sur sa nuque et rester dans cette posture sans bouger en attendant de comprendre ce que veut faire l'ado, mais aussi de le calmer. C'est un niveau de menace très élevé.
- Les chiens mal socialisés et agressifs : Ce comportement a lieu juste avant la mise à mort. Si votre chien se fait agresser par un de ces chiens, vous avez tout intérêt à faire quelque chose avant même que la morsure de mise à mort arrive, car vous aurez bien du mal à faire lâcher prise au chien agressif une fois qu'il sera accroché au cou de votre chien ...
 
Lorsque ce comportement est fait de chien à humain il signifie :
- L'affection du chien pour l'humain : Le chien attrape l'humain entre ses pattes et essaie de lui lécher les lèvres et le menton.
- Une menace directe envers l'humain : Le chien présent en même temps des signaux de menace (grognements, regard fixe, dents découvertes, etc....) il prévient qu'il est prêt à passer à l'agression réelle. Ce comportement est anormal chez un chien correctement socialisé. Cette situation est extrêmement dangereuse, car aucune solution sociale n'est possible.



ScienceDaily (Mai 25, 2009)
 
Une nouvelle étude montre comment le comportement des chiens a été mal compris : en fait utiliser des idées infondées sur le comportement des chiens est de nature à causer plutôt qu’à traiter les comportements indésirables.
Les résultats remettent en cause bien des interprétations de la "dominance" exploitées par les éducateurs canins dans les médias, pour expliquer les comportements ou justifier leurs méthodes.
 
Contrairement à la croyance populaire, les chiens agressifs ne cherchent pas à affirmer leur domination sur leur "meute" canine ou humaine, selon une étude publiée par des universitaires à l'Université de Bristol, Department of Veterinary Clinical Sciences dans le Journal of Veterinary Behavior : applications cliniques et de recherche.
Les chercheurs ont passé six mois à étudier les chiens interagissant librement dans un centre d’adoption (Dogs Trust), et à analyser des données provenant d'études de chiens sauvages, avant de conclure que les relations individuelles entre les chiens sont acquises par l'expérience plutôt que motivées par le désir d'affirmer leur "position dominante".
L'étude montre que les chiens ne sont pas motivés par le maintien de leur place dans la hiérarchie de leur meute, malgré ce que continuent de prêcher de nombreux dresseurs de chiens connus.
Loin d'être utiles, disent les universitaires, les dressages visant à "réduire la position dominante" sont sans efficacité, et peuvent s’avérer réellement dangereux et susceptibles de rendre les comportements pires.
Imposer aux maitres de manger avant leur chien ou de franchir les portes en premier n’influence pas la perception globale du chien de la relation – cela leur permet seulement de leur apprendre à quoi s'attendre dans ces situations spécifiques.
Bien pire, des techniques comme plaquer le chien au sol, l’attraper par les bajoues, ou faire retentir des sons très violents feront des chiens anxieux, redoutant souvent leur propriétaire, et peuvent conduire à une escalade de l'agression.
Dr Rachel Casey, Maître de conférences en Bien-être et comportement de l’animal de compagnie à l'Université de Bristol, a déclaré : « L'hypothèse générale selon laquelle tous les chiens sont motivés par un désir inné de contrôler les gens et les autres chiens est franchement ridicule. C’est grandement sous-estimer la communication complexe et les capacités d'apprentissage de chiens. Cela conduit également à l'utilisation de techniques coercitives, ce qui nuit au bien-être, et cause en réalité des problèmes de comportement. Lors des consultations cliniques, nous voyons très souvent des chiens qui ont appris à être agressif pour éviter le châtiment prévu. Les propriétaires sont souvent horrifiés quand nous expliquons que leur chien est terrifié par eux, et se montre agressif à cause des techniques qu'ils ont utilisées - mais est-ce leur faute si ce sont les seuls conseils qu’on leur ait donnés, ou s’ils ont regardé sans réserve des "pseudo comportementalistes" à la télé.
»
A Dogs Trust, l’association la plus importante du Royaume-Uni pour le bien-être des chiens, le personnel voit au quotidien les résultats de ces erreurs de méthode sur les chiens. Le Vétérinaire-Directeur Chris Laurence, ajoute : « Nous pouvons détecter dès son arrivée chez nous un chien qui a été soumis à cette "technique de réduction de la position dominante" tant aimée des éducateurs canins TV. Ils peuvent être très craintifs envers l’humain, ce qui peut mener à l'agressivité envers les gens. Malheureusement, les nombreuses techniques utilisées pour apprendre à un chien que son propriétaire est le leader de la meute sont contre-productives, vous n'obtiendrez pas un chien se conduisant mieux, mais vous aurez soit un chien si peureux qu'il a supprimé tous ses comportements naturels et reste totalement inhibé, soit un chien si agressif qu'il est dangereux de s’en approcher. »
 
Tiré du livre d'Alexandra Aemyonova "the 100 siliest things people says about dogs"



Les éducateurs canins aux méthodes positives de « vitrine »
L’éducation amicale et positive, quand ?
L’éducation amicale et positive est une réalité pour toute la vie de votre chien. L’éducation positive du chiot démarre dès le plus jeune âge, dès l’arrivée à la maison. Je vous parle d’éducation, le « savoir vivre », pas de l’obéissance qui est un job. Et n’oubliez pas qu’un chien peut apprendre toute sa vie, il n’y a pas de limite d’apprentissage à 8 ans comme certains le disent, c’est juste plus long sur un chien plus âge que sur un chiot.
Il est plus rapide et plus facile d'éduquer un chiot en démarrant de suite, que de ré-éduquer un adulte qui aura acquis des mauvaises habitudes.
Suite à une discussion entre collègues, j'ai regardé un peu les sites de certains « éducateurs» et clubs, et quelle ne fut pas ma surprise d'en voir une partie se targuer d'utiliser des méthodes d’éducation canine positives, ou des « méthodes naturelles » alors qu'ils utilisent clairement des me?thodes traditionnelles et coercitives ! Leurs photos (chiens avec des colliers étrangleurs) sont en opposition avec leur discours où il
est fait mention de « méthodes douces ».
Est-ce cohérent ? de la poudre aux yeux ? Publicité ? Mensonges ?
Mais pour le public non initié, comment les reconnaitre ?
Commençons par le début, que sont les méthodes d’éducation canine amicales et positives ? :
Ce sont des méthodes éducatives baseées sur le renforcement positif : encourager les bons comportements, guider les bons comportements (et non pas punir les mauvais). Le renforcement positif est une suite de stimulations et de motivations (les récompenses), qui encouragent et intensifient les comportements désirés.
Les différentes récompenses :

Chez le chien, la récompense généralement la plus efficace est la nourriture, la plus appétente possible et, mieux encore, si le chien a un peu faim. (on évite de nourrir le chien avant d’aller lui enseigner un exercice).
Ex : Un chien de famille, souvent caressé, ne considérera pas la caresse comme une récompense, au contraire d'un chien de chenil qui est moins touché.
Quelques formes de récompenses :
- alimentaire : récompenses valeur XXL (jambon, gruyère, foie séché, blanc de poulet ...)
- sociale et affective : caresses ou massages avec plus d’attention qu’habituellement
- jeux, activités : la balle, les jouets, les sorties et balades ...
Le timing des rcompenses est trés important, c’est ce qui permet de renforcer au bon moment ce que l’on désire et ne pas renforcer un autre comportement qui peut avoir lieu 1 minute après. Pour cela l’utilisation de la méthode du clicker training est trés efficace.
La récompense, administrée systématiquement après chaque comportement, permet d'apprendre ce comportement. Elle permet d'accélérer les apprentissages.

Administrée de façon intermittente, une fois sur deux, une fois sur trois ou quatre, au hasard, la récompense permet de mémoriser l'ordre appris.
La procédure proposée est de récompenser systématiquement au départ et ensuite de stabiliser la mémoire en passant en renforcement intermittent aléatoire.
Il n’est donc pas question de donner juste une croquette en fin de séance "pour faire comme si".
En opposition : les méthodes traditionnelles :
Les méthodes traditionnelles et coercitives vont punir les comportements inappropriés en ajoutant un élément désagréable pour le chien (lui tirer sur la laisse avec un collier étrangleur, faire des saccades, le réprimander, le punir de façon physique, utiliser des outils comme les muselières et autres colliers électriques ...)

L’éducateur vous demande de contraindre votre chien à obéir ou le contraint lui-même, il n’y a rien de positif, et ce n’est pas parce qu’on ne crie pas ou qu’on ne tape pas, que ce sont les méthodes positives. Si l’éducateur vous parle du dogme du dominant / dominé il est loin de la philosophie des méthodes d’éducation canine amicales et positives. S’il vous parle encore de la hi
érarchie entre le maitre et son chien et de la notion de chef de meute, et de soumission, dites vous bien qu’il retarde et qu’il se base encore sur un modèle éducatif erroné et qui date de 1940 ! nous sommes en 2010 ! Il est plus facile de dire que le chien est dominant plutôt que de remettre en cause son propre mode de fonctionnement et de communication.
Cela implique que les notions de relation, de respect, de compr
éhension, d’écoute, de communication ne sont pas re?ellement comprises. Seuls les mots « méthodes positives ou douces » sont utilisés à des fins publicitaires.
Au'tour du Chien - Ve?ronique Valy
Diplo?me?e de l'Universite? Paris Descartes Ethologie, Spe?cialisation relation Homme / Animal
Guide en e?ducation Canine - Conseils en comportement
Services canins spe?cialise?s en Normandie

lien :  http://www.autourduchien.fr




On ne punit jamais un chiot on ENSEIGNE, L’usage de la violence est inefficace
Le "permis de chiot" est r
évoqué à l’âge de 4 mois environ. A ce moment- là, les chiens plus âgés situés au milieu de la hiérarchie transforment la vie du chiot en un véritable enfer en le torturant psychologiquement jusqu’à ce qu’il adopte les comportements d’apaisement appropriés et qu’il prenne sa place tout en bas de la hiérarchie. Les chiens haut-placés ignorent totalement ce processus.
@ La punition n’a jamais été un moyen d’apprentissage ni d’éducation.
@ De plus on ne punit jamais un chiot ! Dans son espèce et lorsqu’il vit avec ses congénères la punition n’existe pas, il apprend les codes du savoir vivre mais il n’est jamais puni et ce jusqu’à au moins 6 mois sinon plus !!
@ Il est donc primordial d’expliquer, d’enseigner, de guider ...
@ A 8 semaines un chiot n’a pas d’interdits par la mère, s’il a besoin de repères, il n’a pas besoin de connaitre des interdits.
@ Le chiot est considéré comme « un petit roi » jusqu’à 2.5 voir 3 ou 4 mois par les adultes, quand ce n’est pas 6 mois pour certains individus.
@ Quand on
éduque on ne dispute pas on enseigne. (Idem quand on enseigne un exercice d’obéissance)
@ Ne pas exiger quelque chose qui n’a pas été enseigné (exemple : descend du canapé, ôte des pattes de sur la table, pas sauter ...) Votre chien ne peut pas comprendre si cela n’a pas été enseigné, et vous n’êtes plus un leader digne de confiance, car vous êtes incohérent.
@ L’usage de la violence est inefficace !
@ La violence est la dernière carte de l’incompétent

@ Certes le chien doit savoir qui est le leader de la famille, mais nul besoin pour cela d’user de la force, au contraire !
@ Le chef (guide-leader) ( le chef ne veut pas dire tirant ou despote), le chef n’est pas non plus le chef de meute, vous n’êtes pas un chien, vous ne cre?ez pas une meute avec vos chiens, vous vivez dans un système / un groupe-famille (en comportement on parle d’approche systémique)
@ Le chef – leader – guide (celui qui montre la voix, qui enseigne)
@ Le chef doit se comporter en chef, il doit garder son calme, avoir confiance en lui, prendre les choses en main de façon cohérente pour être un bon meneur avec une ligne de conduite qui amène la confiance et la coopération.
@ La relation entre le chien et le maître en ressortira intensifiée et sécurisante si le maître est possesseur de compétences respectables aux yeux de son chien. Pour cela un éducateur-comportementaliste peut vous aider.


Au'tour du Chien - Ve?ronique Valy
Diplo?me?e de l'Universite? Paris Descartes Ethologie, Spe?cialisation relation Homme / Animal
Guide en e?ducation Canine - Conseils en comportement
Services canins spe?cialise?s en Normandie

lien :  http://www.autourduchien.fr






    Septembre 2010




 
A Kent aux Etats Unis, Pinky, un chien de race Boxer de 18 semaines seulement, prend un repos bien mérité après avoir sauvé son petit maître âgé de 9 ans d’une attaque d’abeilles.

Le petit Richie jouait dans son jardin quand il s’est subitement trouvé encerclé par un essaim d’abeilles. Richie ne le savait pas encore, mais il est allergique aux piqûres d’abeilles, alors une telle attaque peut lui être fatale si les piqûres se multiplient.

Par chance, sa jeune chienne Pinky veille au grain et se rend très vite compte que son petit maître est en grand danger. En effet, attaqué de toutes parts, Richie se trouve dans l’incapacité de s’enfuir.

Pinky vient alors à son secours en distrayant les abeilles en furie. La diversion fonctionne et les insectes dirigent leur colère vers la chienne.

Une fois en sécurité dans la maison, Richie attend l’arrivée de la jeune Boxer poursuivie par l’essaim. « Elle jappait quand elle est arrivée à la porte » raconte Richie. Et pour cause, si le jeune garçon n’a été piqué que 4 fois, la pauvre chienne a subi plus de 40 piqûres d’abeilles !

Emmenée en urgence chez le vétérinaire, Pinky était enflée de la tête aux pattes. Son état, bien qu’inquiétant, n’a pas découragé le vétérinaire qui lui a donné les soins adéquats.

Aujourd’hui, la petite Boxer et son jeune maître, tous deux complètement rétablis, se remettent paisiblement de toutes ces émotions. Et Richie pourra annoncer fièrement à ses camarades d’école que son chien lui a vraiment sauvé la vie !
 

lien :
http://wamiz.com/chiens/actu/chien-sauve-enfant-abeilles-0859.html


 

 
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